Les juridictions de proximité permettent aux particuliers de régler les conflits de moindre importance. Elles se composent d’un juge unique, qui statue seul et siège au tribunal d’instance. C’est un non-professionnel qui exerce généralement une activité ; cette fonction est donc annexe. Il est compétent en matière civile et pénale, mais pour des conflits peu importants :
Le juge de proximité compétent est celui du domicile du défendeur
Bon à savoir : la diffamation et l’injure sont jugées par le tribunal de police. En matière pénale, le juge de proximité compétent est, au choix, celui du lieu de l’infraction ou celui du domicile du défendeur
Pour saisir le juge de proximité, le demandeur doit faire une déclaration au greffe du tribunal d’instance au sein duquel siège le juge compétent ; la déclaration peut être déposée directement au greffe ou adressée par courrier (coordonnées du greffe). Le demandeur adresse sa déclaration sur papier libre ou au moyen d’un formulaire disponible en ligne. Le juge de proximité, une fois saisi, convoque les parties à une audience. Chacune peut alors se faire assister ou représenter par un avocat ou un membre de la famille. Lorsque le juge de proximité rend sa décision, il peut ordonner le paiement d’une amende ou de dommages et intérêts, ainsi qu’une injonction de payer ou de faire. En matière civile, le jugement qui ordonne une réparation financière n’est pas susceptible de recours.
À compter du 1er janvier 2015, les juridictions de proximité sont supprimées, les conflits seront jugés par le tribunal de police (matière pénale) et le tribunal d’instance (matière civile). Les juges de proximité ne disparaissent pas, mais seront rattachés aux tribunaux de grande instance où ils auront des missions différentes.